Fûdo éditions

 English |  Español |  Français |  Italiano |  Português |  Русский |  Shqip

Le jardin d'Amarante

La structure du sol

Tout comme l'espace végétal extérieur, le sous-sol est architecturé. Un sol vivant est comme une ville à l'envers. Les agglomérats d'humus structurent l'espace : comme des pierres assemblées entre elles pour laisser de l'espace.

L'espace entre ces agglomérats d'humus permet :


- La circulation de l'oxygène et des différents gaz.


- Le drainage et la rétention de l'eau.


- La vie des micro-organismes.

 


- La circulation des insectes.


- Aux mammifères de petite taille et aux reptiles de nicher.



Nous verrons plus tard, que tous les éléments vu ci-dessus sont indispensable pour obtenir un sol vivant en bonne santé. Un sol vivant est la première condition de réussite d'une culture en bonne santé sur plusieurs années.

Le sol est structuré également par un réseau racinaire dense.

                                      


Cette structure permet au sol  :
1/ De résister au tassement.
2/ De gérer le drainage de l'eau en cas de forte pluie et au contraire de retenir l'eau en cas de sécheresse.
3/ D'être un environnement habité.
4/ D'assimiler et de conserver les nutriments.

 

1/ Pourquoi éviter le tassement du sol ?
Labourer un sol de manière excessive casse sa structure et transforme le sol en un tas de matière inerte. Pour visualiser : Il faut s'imaginer l'intérieur du sol comme une ville dense.

Une ville est structurée par des pierres ou des éléments en bétons qui sont assemblés entres eux pour permettrent la circulation de l'air, de l'eau et de ses habitants.  « Labourer » une ville, comme lors des grandes catastrophes naturelles, la transforme en un tas de matière où la vie devient très difficile.  Cependant, elle se reconstruit doucement et reprend de l’ampleur, mais détruire une ville sans arrêt, entraîne une « fatigue »  et le temps qu'il faudra pour revenir au développement de la vie sera très long. Il dépassera l’échelle d'une vie humaine. Pour le sol, c'est exactement la même chose : le sol à une capacité à se reconstruire, mais les abus ont démontré qu'il y a un point de « non-retour » où le sol est considéré comme « mort » et donc inapte à la culture. Le terme « mort » n'est pas exacte, puisse qu'un sol aura toujours la capacité à se restructurer pour donner la vie, mais le processus sera très long. Il important de comprendre ses échelles de temps. Tout n'est pas réparable en quelques semaines, ou en quelques années.

Le sol est une ressource inépuisable et même exponentielle lorsqu'il est utilisé correctement, en alternant le savoir théorique et l'observation pratique.


La structure du sol est comme un organisme à part entière. Il retient l'eau quand il en a besoin et l'évacu quand elle est en surplus. Il regule lui même son hygrométrie:
- Par temps sec, il se referme, pour préserver l'humidité intérieur.
- Par temps humide, il ouvre ses « pores » pour absorber l'humidité.

Exemple : Les conséquences d'une irriguation en période de forte chaleur :
Le sol qui avait fermé ses pores pour garder son humidité va alors subitement les ouvrir : l'eau va être mal absorbée, elle va donc lessiver le sol, soit détruire en partie la structure et emporter aux passage les nutriments.
D'autre part, les pores du sol s'ouvrant, alors qu'il fait chaud, le sol va rapidement perdre toute son humidité. La consequence est un assèchement excessif qui amène à recommencer l'irrigation jusqu'à la perte de fertilité du sol.

There has been error in communication with Booktype server. Not sure right now where is the problem.

You should refresh this page.