Fûdo éditions

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Le jardin d'Amarante

Permaculture et Agriculture Sauvage

 1/ INTRODUCTION

Le terme "Permaculture" vient de l'expression « Permanent Agriculture » qui a été créé par Bill Mollison et David Holmgren, deux personnalités Australiennes, en 1978. Leur ferme associative s'appelle « Tagarie Farm » de 28 hectares, en Australie.

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Ce processus est centré sur un objectif :
Produire ou construire en utilisant les lois naturelles qui régissent les écosystèmes, pour obtenir une meilleurs productivité globale et à long terme.

 

2/ LA PHILOSOPHIE & LA CONCEPTION
La philosophie de la permaculture repose sur les principes de l'agriculture sauvage » dévellopé par l'agriculteur et microbiologiste: Masanobu Fukuoka. Ils sont résumé ci-dessous :

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Premier principe : Nous ne comprenons qu'une infime partie de l'architecture des systèmes naturels.
Les relations entre les écosystèmes et la relation de ces écosystèmes dans différentes échelles de temps, est d'une tel complexité, qu'elle dépasse notre entendement.

Puisque la compréhension de la globalité des systèmes naturels nous echappe, nous allons concevoir en laissant des rerserves.

Nous intégrerons deux types de réserves :

Premier type : les "réserves témoins" ce sont plusieurs espaces répartis uniformément dans le plan qui ne seront pas touché, exactement comme des micro-réserves naturelles. Elles permettront de reéquilibrer l'ensemble du jardin.

Deuxième type: les "réserves partielles" ce sont des espaces de petites tailles réparti de manière homogène dans l'ensemble du plan. Ils sont une réserve où l'on va introduire la diversité de manière volontaire, tout en laissant pour moitier les plantes sauvages exister. Ces espaces sont particulièrement important pour les jardins situés dans des environnements urbains ou ruraux très pauvre en biodiversité. Les graines, les insectes et les mamifères n'arrivent plus à circuler à cause du manque de "corridor biologiques".



3/ INTEGRATION DES RESERVES
Tout jardinier est concepteur d'écosystèmes et responsable des écosystèmes qu'il ne conçoit pas.

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Les réserves sont des refuges de développement végétal et animal. Un espace tampon qui tend à rééquilibrer les maladresses des compositions cultivées. Ces espaces doivent être réservé de toutes nécessités.

Exemple sur un plan de culture :
L'espace réservé doit correspondre à 1/4 jusqu'à 1/2 de l'espace cultivé.

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4/  LA PERMACULTURE : UNE SCIENCE

Voici la définition de "science" :

"Ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales."

Source : Dictionnaire Larousse

En ce sens, nous pouvons dire que la permaculture est une science et définir plus précisement les "faits" observés dans les écosystèmes:

- Chaque élément sert à différentes fonctions.

- Utilisation des phases et des cycles.

- Création diversifiée, stable et évolutive.

- Les éléments peuvent non seulement coexister sans se concurrencer mais la présence des uns peut améliorer l'environnement des autres.

- La limite entre deux écosystèmes constitue un 3eme à plus forte biodiversité.

- Une évolution qui tend toujours (si possible) vers l'équilibre.

- Capacité a accueillir une espèce domestique à long terme sur un territoire sans dommage.

- Evolution constante vers une amélioration de la fertilité des sols.

- Evolution des éléments vers la complexité et la complémentarité.

- Obtimisation de l'espace.

- Occupation rapide de vide.

 

En permaculture, nous imitons les faits observés dans la nature pour essayer d'obtenir les mêmes résultats. Ceux qui nous intéresse le plus sont entre autres:

- Remplissage rapide du vide.

- Optimisation de l'espace

- Constante amélioration de la fertilité

 Car en un mot, ils parlent de : productivité. Définition : "En économie, la productivité est définie comme le rapport, en volume, entre une production et les ressources mises en œuvre pour l'obtenir". Source INSEE.

 

Deux principales techniques sont retenues pour améliorer la productivité :

- L'utilisation d'espèces dites "rustiques" c'est à dire plus autonomes, "Les espèces qui poussent toutes seules".
- L'association de différentes plantes pour optimiser l'espace et reduire les problèmes dus aux désequilibre des ecosystèmes.


En monoculture : Un seul élément est cultivé. La culture est rentable mais demande beaucoup de soin et d'intrants.
En permaculture : Un élément est associé à un autre élément. On obtient un duo. Entre les lits de cultures en duos sont intercallé les espaces réservés. La gestion de la rentabilité est plus complexe. Mais par l'amélioration globale de l'equilibre de l'environement, on reduit les intrants et on améliore la productivité. Sous entendu : les itinéraires techniques* de chaques plantes doivent être validé rentable.

 

* Itinéraires techniques : terme beaucoup utilisé en agroforesterie désignant toutes les actions necessaires pour mener à bien une culture.

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La permaculture se préoccupe de productivité, parce que la productivité est au coeur des processus naturelles. La nature est en constante recherche d'efficacité, de performence et de beauté.

 

 

5/  LES QUATRE PRINCIPES de CULTURE de M. FUKUOKA

 

Ces quatres points sont à cheval entre des principes et des techniques. Il faut garder à l'esprit que la permaculture est une science tenue par une philosophie. Pour atteindre nos objectifs de rentabilité dans un jardin ou un espace permacole nous pouvons utiliser plusieurs techniques. Une techniques n'est pas en soi permacole. Une technique reste neutre, c'est la manière d'utiliser un certains nombres de technique dans une conception qui rendra le jardin ou l'architecture permacole.

Dans le large panels de techniques et de plantes misent à notre disposition, nous allons choisir celles qui sont le plus adapté à la qualité de notre sol.

 


1/ Pas de labour*
2/ Pas d'engrais (chimique) ni de compost préparé*
3/ Pas d'élimination/extermination des herbes par sarclage ou herbicide*
4/ Pas de dépendance aux produits

 

*1/ Se référer à la méthode de culture sur recouvrement de l'ingénieur agronome : Dominique Soltner.

*2/ Cette contrainte doit être vu comme positive, nous obligeant à réparer les invasionS de "nuisibles" par un rééquilibrage de la biodiversité.

*3/ Sous entendu, les "mauvaises" herbes doivent être évitées en amont de la culture : au stade de la conception.

Et le deuxième point est qu'aucune espèce ne doit être exterminé. L'homme n'a pas intérét à s'autoriser cette folie. Les espèces doivent être equilibrée: les ravageurs seront toujours présent,  mais en petites quantités.

*4/ Une dépendance à un produit (même biologique) indique un déséquilibre, la conception initiale doit être corrigée.

 

 

7/  RESEAUX

La permaculture comme toute les sciences portent mieux ses fruits en réseaux:

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